• Mis en ligne le 19  juin  2014

    Salle des gardes de la Reine en 1680

    Au débouché de l’escalier de la Reine, dit aussi « escalier de Marbre », on pénétrait dans le Grand Appartement de la Reine par cette salle des Gardes où, jour et nuit, douze gardes du corps accomplissaient leur service auprès de la souveraine. À Versailles, seuls le roi, la reine et le dauphin pouvaient ainsi disposer d’une garde personnelle composée de soldats appartenant à ces unités d’élite qu’étaient les quatre compagnies des Gardes du corps du Roi. La grande salle suivante, dite aujourd’hui « salle du Sacre », leur était d’ailleurs affectée. Elle servait de corps de garde.

    Salle du sacre

    C’est dans l’ancienne grande salle des Gardes, vierge de tout décor d’Ancien Régime, et alors la plus vaste salle du palais (en dehors de la galerie des Glaces), que Louis-Philippe fit installer les plus grands tableaux de son musée d’Histoire de France : deux œuvres de David, Le sacre de Napoléon, le 2 décembre 1804, et Le serment fait à l’Empereur par l’armée après la distribution des aigles, le 5 décembre 1804. Ils devaient faire partie d’une suite sur les grands moments des cérémonies du couronnement de Napoléon en décembre 1804. Le Serment de l'Armée devant le fait à l'Empereur Apres La répartition des aigles, 5 décembre 1804

    Couronnement de l'impératrice Joséphine, à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804 par Jacques Louis David

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    34 commentaires
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